Je suis commerçant. Un site web ? Mais pour quoi faire ?

• SOMMAIRE
• 85% y sont pour présenter leur activité
• 50% pour être trouvé facilement
• 27% pour vendre en ligne
• 14% pour communiquer avec leurs clients
• L'étude de l'AFNIC

Précisons : tu es à la tête d'un commerce de proximité ou de bouche - boulangerie, boucherie, épicerie, librairie, bar, restaurant, etc - bien implanté dans sa rue, son quartier ou sa ville, recevant une clientèle quotidienne ou régulière. 

En principe, tu n'as rien à voir avec le géant américain dont tout le monde parle, même si de l'avis général il tuerait le petit commerce. De toute manière, ton projet n'est pas de le concurrencer directement.

Donc, bien que la digitalisation et le numérique envahissent notre quotidien, tu peux à priori t'en passer.

Voyons donc ce qu'un site peut t'apporter. Pour rappel, il n'est pas question ici des réseaux sociaux bien que, de nos jours, ils ne soient jamais bien loin. 

Le 25 janvier 2022, l’AFNIC - l'office d’enregistrement du .fr - publiait une infographie consacrée à la présence en ligne des commerces de proximité. Voici quelques chiffres quant à leurs raisons :

85% y sont pour présenter leur activité

Et pour ça, rien de mieux qu'un site vitrine. 77% en sont d'ailleurs équipé.

Ce type de site constitue généralement le premier pas dans le monde numérique et digitalisé. 

Il est purement informatif et présente donc l'activité, les valeurs, les réalisations de l'entreprise, les dernières informations. 

De nombreux outils, appelés systèmes de gestion de contenus (CMS), permettent de mettre en ligne aisément ce type de site. 

A savoir qu'en dehors d'un formulaire de contact généralement présent, il n'offre que peu d'interactivité avec les clients. C'est là que peuvent intervenir en complément les réseaux sociaux.

50% pour être trouvé facilement

Les pages jaunes existent toujours - certes, au format numérique - mais les internautes effectuent aujourd'hui massivement leurs recherches sur Google, Bing, ou d'autres moteurs de recherche.

Ainsi,
- 80% des consommateurs rechercheraient des informations sur internet avant toute autre chose ;
- 93% des expériences en ligne commenceraient avec un moteur de recherche.

En optimisant la visibilité de votre site et donc de votre marque par les techniques SEO, tu peux espérer te retrouver en tête de liste de recherche dans la SERP, la page générée par Google et consorts.

78% des commerçants affirment d'ailleurs être dans ce cas selon l'AFNIC.

27% pour vendre en ligne

La boutique en ligne permet naturellement de commercer avec un public plus large.

Elle est plébiscité à 45% avec les offres suivantes :

De plus en plus conscients des possibilités offertes par internet, les commerçants de proximité s'y investissent de manière croissante en temps comme en budget.

Ceci se révèle d'autant plus vrai depuis la crise sanitaire du Covid qui a eu comme conséquence de mettre en avant, entre autres, le clic&collect ou la livraison à domicile. Tout le monde en a entendu parler et beaucoup ont pû les expérimenter.

Ces solutions peuvent fournir un supplément de revenu en redynamisant l'établissement et en le rapprochant du client, notamment dans de nombreux centre-villes malheureusement désertés.

14% pour communiquer avec leurs clients

Le formulaire de contact est l'outil de base pour cela même s'il est en concurrence aujourd'hui avec les réseaux sociaux.

Le blog, la newsletter, les stratégies de contenus - l'échange par exemple d'un livre blanc contre une adresse mail - restent des valeurs sûres pour renforcer la visibilité et la présence du commerce tout en enrichissant la relation client.

Un blog peut paraître un peu statique par rapport aux fils d'actualité des réseaux sociaux mais un article reste visible bien plus longtemps qu'un post.

Des applications de prise de rendez-vous ou de réservation peuvent compléter le site.

Les e-promotions vont de pair avec l'e-commerce. 

L'étude de l'AFNIC

Ces données viennent essentiellement du document suivant publié le 25/01/2022 :

Etude AFNIC sur la présence en ligne des commerces de proximité

Elle montre :

• des commerces de proximité actifs en ligne, en phase avec leur époque et les attentes des consommateurs français ;

• des commerçants massivement présents en ligne ;

• des commerçants réceptifs aux enjeux et acteurs de cette présence avec un investissement financier et humain conséquent.